Les vies des gens racontées à travers des photos de leurs chambres : découvrez la perception de cette photographe
Il n'y a pas besoin d'aller chercher des panoramas incroyables pour réaliser des photos inoubliables : même notre maison peut être le théâtre de merveilles. Des photos comme celle de la série photographie intitulée " American Bedroom", oeuvre de Barbara Peacok, une photographe américaine, nous le montrent. Sa vision des choses, comme raconte Jay Davis (Getty Images) dans son site dédié à l'oeuvre en question, est un " portrait composite des États-Unis à travers les portraits vulnérables des américains dans leurs chambres. "
À chaque photo, également sur les réseaux sociaux, Barbara Peacol associe les paroles des sujets eux-mêmes aux photos, et le tout rend une image vraiment colorée et surtout vraisemblable de la vie d'un grand nombre d'individus différents. La beauté de ces clichés réside dans le fait que des scènes du quotidien et des scènes vraies peuvent sembler des oeuvres d'art, dans les mains de ceux qui savent saisir la poésie du quotidien. Jetez un oeil au travail de cette photographe.
Elle écrit dans la didascalie : "American Bedrooms prend toutes les formes, mais le thème central est toujours l'AMOUR - celui qui est réciproque, celui pour soi-même et pour la vie. " Voilà donc qu'une famille réunie sur le lit d'un camper, éclairée par les rayons obliques du soleil, devient un très bel hommage à l'amour.
Pour prendre les photos de la série, B.Peacok voyage à travers les États-Unis. Cette image, par exemple, a été prise dans l'Arkansas et représente une petite fille qui s'appelle Megan et qui dit être une "licorne et une fée" .
En regardant ces photos, quelle que soit la pose des personnes immortalisées, l'association de leurs images, ce que la pièce raconte d'eux et les mots choisis pour accompagner le cliché, parvient à ouvrir une fenêtre sur de nombreux univers individuels.
" La famille Beckam, Auburn, Alabama. " Il a fallu beaucoup de temps pour mettre de côté suffisamment d'argent pour acheter un matelas, et il n'est même pas assez grand. "
"La famille Oyeniran - Femi, 32 ans. 'Notre vie est à un point où la beauté et le chaos sont en parfaite harmonie, et nous sommes en train d'en explorer les limites. "
Des chambres en désordre, parfois aussi des scènes très intimes et personnelles, des histoires difficiles : dans le recueuil de B. Peacok, on peut voir des microcosmes d'un grand nombre de personnes différentes, tous racontés dans le cadre de l'espace le plus intime qu'il existe en dehors de nous, notre chambre.
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